La CSSIAT est heureuse de présenter
son Plan stratégique et évaluation des risques de
la CSSIAT 2006-2011.
« Le plan stratégique illustre
l’engagement de chaque membre du conseil
d’administration de la CSSIAT envers un régime
d’indemnisation abordable pour les employeurs, des
prestations stables pour les travailleurs blessés et
un système durable pour les années à venir », a
indiqué le président du conseil d’administration de la
CSSIAT, Bob Scott.
Afin d’élaborer le plan, qu’on
examine chaque année, le conseil a analysé et évalué
les facteurs internes et externes qui donnent lieu à
des risques ou à des possibilités pour la CSSIAT. Ces
facteurs comprennent entre autres l’économie en
évolution, la population active vieillissante et
l’augmentation des coûts des services, tels les soins
de santé et les médicaments sur ordonnance. Pour en
savoir plus, cliquez ici.
Lancement d’une
campagne pour rappeler aux Néo-Brunswickois que «
les blessures n’arrivent pas par accident
»
La
CSSIAT vient de lancer une nouvelle campagne de
marketing social qui vise à changer la façon dont les
Néo-Brunswickois perçoivent les accidents du
travail.
«
Selon une étude Ipsos-Reid menée en 2005, un total de
61 % des Canadiens considèrent que les blessures et
les accidents du travail font partie de la vie de tous
les jours. Ce sont les résultats de l’étude qui nous
ont poussés à vouloir changer cette façon de penser »,
a affirmé le président du conseil d’administration de
la CSSIAT, Bob Scott. « Au mois d’août, nous avons
mené notre propre étude et le pourcentage était encore
plus élevé : 69 % des Néo-Brunswickois croient que les
accidents du travail sont inévitables. Ces résultats
ont consolidé notre engagement à changer cette
attitude », a-t-il expliqué.
«
Nous voulons que les Néo-Brunswickois commencent à
accepter que les blessures ne sont pas une triste
réalité, mais qu’elles sont inacceptables.
»
La
CSSIAT a également l’intention de changer la croyance
que la sécurité est une dépense. « Les entreprises qui
prennent la sécurité au sérieux savent qu’à long
terme, la sécurité permet de réaliser des économies.
Elle peut devenir un avantage concurrentiel chez les
secteurs d’industrie. Imaginez si vous deviez faire
concurrence à une entreprise qui affiche dès le début
un avantage de 20 % sur le plan de son résultat net
tout simplement parce qu’elle a réduit les cotisations
qu’elle verse à la CSSIAT », a indiqué M. Scott. Pour
en savoir plus, cliquez ici.
Des entreprises néo-brunswickoises sont
reconnues à la conférence annuelle en matière de santé
et de sécurité
Près de 500 personnes ont participé à la
conférence annuelle en matière de santé et de sécurité
de la CSSIAT, qui a eu lieu du 22 au 24 octobre
dernier, à Saint John. Le nouveau ministre de
l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du
Travail, Ed Doherty, a prononcé le mot de bienvenue,
et la présidente et directrice générale de la
Industrial Accident Prevention Association, Maureen
Shaw, a parlé du besoin de changer l’attitude des
Canadiens envers les accidents du travail pour qu’ils
ne les considèrent pas tout simplement comme une
triste réalité, mais comme étant inacceptables. En
suivant ce thème tout au long de la conférence, la
CSSIAT a lancé sa nouvelle campagne de marketing
social pour que les Néo-Brunswickois acceptent que «
les blessures n’arrivent pas par accident ».
Lors
d’un déjeuner de remise des prix le 24 octobre, on a
rendu hommage à deux entreprises
néo-brunswickoises
qui ont amélioré la culture de santé et de sécurité à
leur lieu de travail. Jacobs Catalytic Ltd., de Saint
John, et Imperial Sheet Metal, de Dieppe, ont été
reconnues pour les efforts exemplaires qu’elles ont
déployés en vue d’améliorer leur santé et leur
sécurité au travail, et de réduire leur nombre
d’accidents. La CSSIAT a également reconnu Pommes de
terre NB pour son engagement continu envers la santé
et la sécurité de ses employés dans l’industrie de la
récolte de pommes de terre.
À
la conférence, on a également présenté 19 ateliers
portant sur divers sujets généraux et
spécialisés, ainsi qu’un procès fictif et une
séance plénière sur l’établissement d’un plan pour
face à une pandémie de grippe.
L’an
prochain, la conférence se déroulera du 14 au
16
octobre, à Saint John.
À
la cour
Carson Construction Ltd. a été
condamnée à payer une amende de 10 000 $ en vertu de
la Loi sur l’hygiène et la sécurité au
travail pour avoir permis à des salariés de
pénétrer dans une tranchée qui n’était pas
convenablement en pente ou soutenue par un
étrésillonnement. Bien qu’aucun employé n’ait été
blessé, on aurait pu subir une blessure grave ou un
accident
mortel.
Ganong
Bros. Limited a été condamnée à
payer une amende de 2 500 $ en vertu de la Loi sur
l’hygiène et la sécurité au travail pour avoir
omis d’assurer que les outils, machines et équipements
étaient maintenus en bon état d’entretien et
présentaient un minimum de risque pour les salariés.
Les accusations découlent d’un incident survenu en
2005 lorsqu’un salarié a perdu une partie du doigt en
travaillant sur une chaîne de fabrication de l’usine.
L’employeur a également été tenu de payer un montant
supplémentaire de 500 $ en vertu de la Loi sur les
services aux
victimes.
Barry
Kincaid Roofing Ltd. a été
condamnée à payer une amende de 4 800 $ en vertu de la
Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail
après qu’un salarié a subi une fracture du crâne, de
la clavicule et de côtes. Le 2 mai 2005, le salarié,
âgé de 22 ans, n’était au travail que depuis cinq
semaines. On l’avait laissé seul à effectuer des
travaux sur un immeuble d’appartements. Son
surveillant immédiat n’était pas sur les lieux du
travail parce que son épouse avait accouché la veille.
D’autres salariés sur les lieux n’ont pas arrêté le
jeune travailleur, qui avait hâte de continuer à
travailler étant donné qu’il avait plu pendant un bon
nombre de jours et qu’il n’avait pas pu travailler, et
n’avait reçu aucun
salaire.
N.
K. Lumber (1996) Ltd. de
Stickney a été inculpée d’infractions en vertu de la
Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail
après qu’un salarié a subi des blessures en essayant
d’enlever de la glace et de la neige d’une machine en
marche. L’employeur a plaidé coupable à la cour
provinciale de Woodstock et a été condamné à payer une
amende de 500 $, en plus d’un montant supplémentaire
de 100 $ en vertu de la Loi sur les services aux
victimes. Il a reçu une amende minime en
reconnaissance du fait qu’il tente de reconstruire la
scierie, qui a été détruite par un
incendie.
Vous
nous avez demandé
R
:
Oui, conformément à l’article 8 du
Règlement
général 91-191établi en vertu de la
Loi sur
l ’hygiène
et la sécurité au
travail, un salarié a droit à unepause
d’au moins une demi-heure
pour manger et se reposeraprès chaque
tranche de cinq heures consécutives de travail.
De
plus, en vertu de leur convention collective,
la plupart
des employés syndiqués ont droit à unepause
(habituellement
de 10 minutes) la première moitiéde leur
journée de travail et à une autre pause
ladeuxième
moitié.
***
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Avis d'accident récents
Date de l'accident
: |
Le 6 septembre
2006 |
Type de blessure :
Hospitalisation
: |
Accident
mortel
Oui |
Industrie / Nature
du travail : |
Construction /
Briqueteur-euse
|
Région : |
Sud-est |
Remarques : |
Le (La) travailleur-euse descendait une
échelle pour prendre des outils. Un-e collègue
tenait l’échelle, qui était appuyée contre le
parapet de l’école. Le (La) travailleur-euse
descendait avec le dos à l’échelle plutôt qu’en
y faisant face. Il (Elle) a perdu l’équilibre et
est tombé-e d’une hauteur d’environ 15 pieds sur
la
chaussée.
|
AUTRES AVIS
D'ACCIDENT |